Un violon russe

Un violon russe

Henry Gréville

Poésie

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642,9 KB

DRM : filigrane

ISBN: 9782322152162

Éditeur : Books on Demand

Date de parution : 20.02.2019

Langue: français

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Le Père Kouzma, assis devant son bureau de bois blanc, jauni par les années et orné d'innombrables taches d'encre de toute taille, préparait laborieusement un sermon pour le premier dimanche de Carême.

À cette époque, comme aujourd'hui d'ailleurs, mais plus encore qu'aujourd'hui, les prêtres de paroisse en Russie n'abusaient guère des sermons. Cinq ou six fois par an, tout au plus, ils s'adressaient à leurs ouailles : celles-ci, debout, la tête basse, recevaient ce supplément d'office divin à peu près avec la même résignation qu'une ondée au sortir de l'église ; ce devoir accompli de part et d'autre, c'est avec un soulagement véritable que le pasteur et les brebis se séparaient amicalement.

Qu'importait le dogme à ces âmes simples, profondément croyantes ; et, d'un autre côté, quelle habileté ou quelle connaissance du coeur humain ne faut-il pas pour trouver ces paroles émues qui vont au coeur des plus humbles, des moins civilisés, et qui toucheraient des êtres fatigués par la vie, usés par le travail, indifférents presque à tout sous le joug du servage, et résignés d'avance à toutes les calamités ?
Henry Gréville

Henry Gréville

Henry Gréville, de son vrai nom Alice Marie Céleste Durand née Fleury, née le 12 octobre 1842, à Paris, et morte le 26 mai 1902, à Boulogne-Billancourt, est une femme de lettres française.

Fille de Jean Fleury, écrivain haguais et professeur à Paris, elle l'accompagne en Russie quand il devient lecteur en littérature française à l'université impériale de Saint-Pétersbourg. Elle y étudie les langues et les sciences avant d'y épouser en 1857, Émile Durand, professeur de droit français et amateur d'art.
Elle commence à écrire dans le Journal de Saint-Pétersbourg, puis, de retour en France, en 1872, elle prend le nom de plume d'Henry Gréville, en référence au village de ses parents. Elle écrit des romans sur la société russe et publie dans la Revue des Deux Mondes, le Figaro, la Nouvelle Revue, le Journal des débats, le Temp

Auteur prolifique, s'essayant au théâtre comme aux nouvelles, à la poésie comme au roman, elle a été à son époque, un écrivain à succès. Son manuel pour l'Instruction morale et civique pour les jeunes filles a été réédité 28 fois entre 1882 et 1891.

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