Sous la Croix de Lorraine

Sous la Croix de Lorraine

Les combats de la 2e DLM, mai-juin 1940

Gabriel Bougrain

Histoire & sciences sociales

Couverture souple

200 pages

ISBN: 9782322256075

Éditeur : Books on Demand

Date de parution : 19.03.2021

Langue: français

Impression couleurs: oui

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Ce récit a été achevé d'être écrit en novembre 1940 quelques mois après la défaite et l'armistice. Depuis, il n'a jamais été publié. C'est le témoignage du général Bougrain qui était à la tête de la 2e division légère mécanique pendant la campagne de France. Sa division était la seule grande unité à porter comme emblème la croix de Lorraine ; elle constituait avec la 3e D.L.M. le Corps de Cavalerie. Le 10 mai, ce corps de blindés français entre en Belgique et engage le 12 mai à Hannut la première grande bataille de chars de l'Histoire : D.L.M. contre Panzers. Les deux D.L.M. vont s'opposer aux chars du XVIe corps d'armée du général Hoepner - plus nombreux et soutenus par l'aviation - dans des combats d'une extrême violence qui dureront jusqu'au 14 mai. Lors de ces affrontements, attaques et contre-attaques de blindés vont se succéder à un rythme infernal, les adversaires rivalisant d'audace et de courage. Les deux D.L.M. ont perdu une centaine de blindés mais elles ont infligé aux Allemands la perte d'environ cent soixante chars. Ainsi, l'arrêt de l'offensive ennemie permit à la Première Armée de s'installer sur ses positions. Puis, ce fut les combats de Dunkerque et l'évacuation miraculeuse vers l'Angleterre. Revenue en France et reconstituée, la division du général Bougrain va encore défendre la Loire et continuer a combattre jusqu'au 25 juin, date de cessez-le-Feu. Quelques notes ont simplement été ajoutées au texte original pour en faciliter la lecture.
Gabriel Bougrain

Gabriel Bougrain

Gabriel Bougrain est né à Laval en 1882 dans une famille de banquiers, quelques années seulement après Sedan et la chute du Second Empire. Il choisit la carrière des armes, entre à Saint Cyr en 1903 - promotion de La Tour d'Auvergne - et en sort dans la cavalerie. Après son temps à l'Ecole d'application de Saumur, il sert aux Dragons, puis aux Chasseurs d'Afrique. A l'issue du cours des lieutenants d'instruction, il est nommé sous-écuyer du Cadre Noir. En 1909, il épouse Yvonne O'Mahony, fille du comte O'Mahony, descendant d'une illustre famille irlandaise venue se mettre au service du roi de France. Il est officier de reconnaissance à l'escadron divisionnaire de la 60e division d'infanterie, dès la déclaration de la guerre. Il sert ensuite à l'Etat-major de cette même division. A l'Armée d'Orient pour laquelle il se porte volontaire, il est remarqué par le général Franchet d'Espèrey qui le nomme à la direction du 3e Bureau de l'Etat-Major des Armées alliées d'Orient, et le charge d'accompagner la délégation ottomane au Congrès de la Paix. Promu chef d'escadrons en 1919, il entre à l'Ecole Supérieure de Guerre et, à sa sortie, il est affecté à l'Etat-Major du IIIe Corps d'armée qu'il quitte pour devenir professeur à l'Ecole Supérieure de Guerre. Au cours d'un congé d'un an, il assume les fonctions de directeur général de l'Autodrome de Montlhéry. Il prend ensuite la direction des études de Saumur, puis devient chef d'Etat-Major de l'inspection de la cavalerie. Il développe alors des théories sur l'emploi des chars associé à la guerre de mouvement et à l'interaction du couple char-avion. Colonel en 1933, il commande le 4e Spahis tunisiens et, en 1937, la 4e brigade légère mécanique à Saint Germain-en-Laye. En janvier 1940, il est nommé à la tête de la 2e division légère mécanique.

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