Les Voyageurs de l'Or du Rhin

Les Voyageurs de l'Or du Rhin

La réception française de la création munichoise du Rheingold

Luc-Henri Roger

Arts & photo

Couverture souple

404 pages

ISBN: 9782322102327

Éditeur : Books on Demand

Date de parution : 20.06.2019

Langue: français

Impression couleurs: non

Évaluation:
100%
22,00 €

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Créé à Munich le 22 septembre 1869 par ordre du roi Louis II de Bavière et contre la volonté de Richard Wagner, le Rheingold fête cette année son 150ème anniversaire. Cet événement marquant de l'histoire de l'opéra attira un grand nombre de wagnériens enthousiastes. Notre recueil présente les articles de la presse française qui rendent compte de la vie culturelle et sociale de la capitale bavaroise au moment des répétitions et de la création de l'Or du Rhin et du scandale qui éclata lors de la répétition générale du Prologue de l'Anneau du Nibelung et qui entraîna un cortège de démissions dont la conséquence fut le report de la première.

La plupart des textes de ce livre sont restés inédits, si ce n'est au moment de leur publication dans les journaux de l'époque. On lira tant les témoignages des ardents pèlerins du wagnérisme que furent Judith Gautier, Catulle Mendès, Villiers de l'Isle-Adam, Augusta Holmès ou Edouard Schuré que ceux des antiwagnériens comme Albert Wolff.

Au cours de leur voyage vers Munich, les époux Mendès et Villiers de l'Isle-Adam se rendirent à Tribschen sur les bords du lac des Quatre-Cantons pour y rencontrer le compositeur et sa compagne et firent, par voie de presse ou dans leur correspondance, le compte-rendu de leur voyage et de leur séjour auprès du Maître dans des textes hauts en couleurs. Le point de vue de Richard Wagner et de sa compagne Cosima von Bulow sur leurs visiteurs et sur les événements munichois nous est également parvenu grâce au Journal de Cosima et est également évoqué en ces pages. La correspondance de la comtesse Mouchanoff, mécène de Wagner et amie de Cosima, qui séjourna à Munich aux mois d'août et de septembre nous livre les réactions d'une grande dame aux événements de l'´été 1869.
Luc-Henri Roger

Luc-Henri Roger

Critique du Dr Pascal Bouteldja, Président du Cercle Richard Wagner de Lyon

page du Cercle

juin 2019

Un nouvel ouvrage vient de paraître aux éditions BOD sous la plume de Luc Roger Auteur, collaborateur régulier du « Le Musée Virtuel Richard Wagner». L’ouvrage relate au travers de textes de contemporains la création du Rheingold au Hoftheater de Munich dont la première eut lieu le 22 septembre 1869 sous la direction de Franz Wüllner. Cette création, dont on célébrera très bientôt les 150 ans, fut ordonnée par le roi Louis II de Bavière qui avait acquis les droits de la Tétralogie, mais contre la volonté de Richard Wagner, souhaitant une exécution intégrale de la Tétralogie, qui n’assista pas à l’évènement.
Il ne s’agit pas d’un récit mais d’un florilège d’articles de presse, de témoignages, de correspondance ou d’extrait de biographie autour de cet événement. C’est ainsi que l’ouvrage rassemble la plupart des articles de la presse française, surtout parisienne, qui ont abordé cette création.
On lira avec beaucoup de plaisir les savoureux articles de Mendès publiés dans le National du 23 juillet au 11 septembre 1869. Débordant peut-être du cadre imparti, Luc-Henri Roger reproduit également « L’Epître au Roi de Thuringe », réponse de Mendès au roi Louis II, qui fit saisir la traduction allemande du Roi-vierge. Mais l’Eloge funèbre de Wagner paru dans Gil Blas du 16 février 1883, nous rappelle que si Mendès s’éloignera de l’homme Wagner en 1870 – conflit franco-prussien oblige -, il sera toujours enthousiasmé par l’artiste et restera par ses articles et ses ouvrages un grand propagateur du drame wagnérien.
La prose de Villiers de L’Isle-Adam est tout aussi passionnante. On y trouve les feuilletons adressés à l’Universel (Exposition universelle des Beaux-Arts Munich et L’Or du Rhin), les lettres échangées, pleine d’enthousiasme et d’exaltation, entre Villiers et Jean Marras, seul témoignage contemporain et fidèle qu’on ait du séjour que Villiers fit chez Wagner à Tribschen, un extrait de la biographie de Villiers par son cousin de Villiers, Robert du Pontavice de Heussey, - texte très peu connu même des amateurs éclairés – qui relate avec quelques erreurs les rencontres supposées entre le compositeur et le poète symboliste.

Rencontre-dédicace avec Luc ROGER

Blog de la Librairie Musicalame

août 2019

Scandale et gloire.

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas l'histoire de cet opéra emblématique, voici quelques informations essentielles à retenir.

Le Rheingold (en allemand) fait partie de la fameuse tétralogie wagnérienne (composée de L'Or du Rhin - son prologue - La Walkyrie, Siegfried et Le Crépuscule des dieux). On préfère souvent nommer cet opéra colossal le Ring. Il fut créé en septembre 1869 à l'Opéra de Munich, sur l'ordonnance du roi Louis II de Bavière mais contre la volonté de son auteur et compositeur, Richard Wagner. Celui-ci désirait, en effet, une exécution complète de la tétralogie (pas moins de 15 heures de spectacle).

Après la répétition générale, un scandale éclate et la colère est palpable dans tout Munich. Entre Richard Wagner et le chef d'orchestre, rien ne va plus. Le chef démissionne, la réputation du roi est compromise et la première de l'Or du Rhin est reportée.

La Gazette de France produira à ce sujet deux articles croustillants, pour ne pas dire médisants. Le Gaulois, quant à lui, sera délibérément acide. Mais après la première représentation, L'Or du Rhin donnera aux auteurs français un merveilleux sujet à développer, à travers la presse ou par les correspondances qu'ils entretiennent.

Et c'est justement l'objectif du livre de Luc Roger : son ouvrage compile tous les articles parus dans la presse française autour de la réception de l'opéra de Wagner. Un travail minutieux qui nous donne à découvrir des articles et des lettres jusque-là inédits. Pour le plus grand ravissement des lecteurs...

Roger begeistert in Bayreuth das Publikum.

TZ

juillet 2019

Mittenwald - Seine Nachforschungen haben 2017 für ein regelrechtes Beben unter Historikern gesorgt : Luc-Henri Roger (68) konnte damals beweisen, dass eines der seltensten und berühmtesten Interviews mit König Ludwig II. im Jahr 1882 durch einen US-Journalisten geschickt gefälscht worden war. Angeblich habe diesem der Märchenkönig das Herz geöffnet. In Wahrheit ist der Reporter Lew Vanderpoole dem König nie begegnet.



Jetzt veröffentlichte der Wahl-Mittenwalder sein drittes Buch, diesmal aber über den Komponisten Richard Wagner. Das Werk in französischer Sprache mit dem Titel „Die Reisende zum Rheingold“ beschäftigt sich mit der 1869 uraufgeführten gleichnamigen Oper. Für Roger ist es dabei unverständlich, dass dieses Jubiläum nicht im Nationaltheater gefeiert wird. Doch es gibt ein Trostpflaster. „ Der Direktor Sven Friedrich vom Wagner-Museum in Bayreuth hat mich eingeladen, dort auf Deutsch aus meinem Buch vorzulesen “, sagt Roger stolz. In Bayreuth hat Komponist Wagner bis zu seinem Tod im Haus Wahnfried gewohnt.



„Ich liebe Opern“, sagt der Autor. Genauso wie die Berge und Seen rund um Mittenwald.“ Seit 2013 lebt er als Pensionär in der Marktgemeinde. Hier hat der gebürtige Brüssler und ehemalige Schulleiter genügend Zeit für umfangreiche Recherchen. Über einen Internet-Blog zum Thema Kultur in Bayern, König Ludwig und Richard Wagner eine ansehnliche Fangemeinschaft um sich geschartt.



Sein neuestes Werk enthält eine Sammlung von französischen Journalisten, die das damalige Leben von dem in München lebenden Wagner dokumentiert haben. Roger beschreibt die drei von Theodor Pixis vom Wittelsbacher Ausgleichsfond geschriebenen Opern-Szenen. Es enthält wichtige und bis jetzt nicht veröffentlichte Dokumente von direkten Zeugen über die Geschichte des Nationaltheaters in München. Auch die „szenische Katastrophe“ bei der Generalprobe am 27. August 1869 und der deshalb vom empörten König auf den 22. September verschobenen Premiere.

ODB Opera

La critique d'Oylandoy, administrateur chez ODB-Opera

septembre 2019

" Le sous-titre de l’ouvrage de Luc Roger est « La réception française de la création munichoise du Rheingold de Richard Wagner à l’été 1869 », il aurait pu être « Suivez la création du Rheingold comme si vous y étiez ! », ou « Wagnerophiles, revivez l’année 1869 ! », car si les textes, lettres et articles sont judicieusement choisis du point du vue de la connaissance du petit monde qui a suivi la création du Rheingold avec un grand intérêt, ils sont également passionnants à lire.

Luc Roger s’est particulièrement intéressé au trio Judith Gautier, Catulle Mendès, Villers de l’Isle Adam, tous trois fans de Wagner de la première heure, qui lui ont rendu visite à Triebschen, à l’aller comme au retour de leur voyage à Munich, dont le but officiel était l’Exposition Internationale des Beaux-Arts, mais dont le but réel était d'assister à la première du Rheingold. Les articles des trois français sont d’une lecture agréable, et fourmillent de détails du quotidien. Leurs descriptions de l’exposition internationale sont amusantes et instructives, mêmes si le rapport avec le sujet est un peu lointain. Les comptes-rendus de voyage de Judith Gautier (fille de Théophile Gautier et épouse de Catulle Mendès) révèlent une plume vivante, de style romanesque, et une personnalité qui rendra Cosima quelque peu perplexe (on ne sait si elles ont été réellement amies, comme elles l’ont dit). Nous retrouvons avec plaisir l’Epitre au Roi de Thuringe, écrit par Catulle Mendès, avec verve, et Luc Roger rappelle l’habitude fâcheuse de Catulle Mendès de travestir la réalité et de s’attribuer sans vergogne nombre d’actions d'éclat.

L’ouvrage permet également de retrouver des textes captivants d’Edouard Schuré (écrivain très apprécié de Wagner), ainsi que quelques renseignements sur Augusta Holmès, pianiste, compositeure, grande admiratrice de Richard Wagner (et maîtresse de Catulle Mendès), et Marie de Nesselrode, comtesse Mouchanoff, brillante pianiste et amie de Liszt, Chopin, Alfred de Musset et, bien sûr, de Wagner.

La deuxième partie relate notamment la dispute entre Léon Leroy (wagnerien) et Albert Wolff (antiwagnerien), tous deux journalistes au Figaro, au travers de leurs écrits vitriolés. Passionnant et hilarant.

Pour finir, un adorable pamphlet d’un certain Ch du Bouzet, qui prend plaisir à stigmatiser le peu d’empressement du roi Louis II à gouverner, par opposition à son implication dans la création du Ring.

Nous avons aimé également de constater le peu de clairvoyance de certains critiques, et le nombre incroyable d’erreurs dans les comptes-rendus d’époque…

Un livre plaisant, et fort utile pour tout amateur de la musique de Monsieur Wagner. "

Ein französisches Reisetagebuch – auf den Spuren des „Rheingolds“

https://klassik-begeistert.de/

février 2020

In den letzten anderthalb Monaten las ich das Buch „Les Voyageurs de l’Or du Rhin“ von Luc-Henri Roger (BoD-Verlag), das während der Bayreuther Festspiele 2019 vorgestellt wurde. Dadurch erfuhr ich, wie Wagners Werke von französischsprachigen Journalisten und Kritikern zu seiner Zeit aufgenommen wurden, aber auch wie ihn seine französischen Freunde rezipierten.

Die von Luc-Henri Roger gesammelten Briefe und Artikel bilden eine Art Itinerarium oder Reisetagebuch. Es sieht so aus wie heute ein Blog, es ist nämlich eine subjektive Beschreibung des Ausflugs in die Schweiz und nach Deutschland im Sommer 1869. Die Musikliebhaber aus Paris wohnten in einem Hotel in Luzern, von wo aus sie einige Male nach Tribschen fuhren. Judith Mendès berichtete später über die dortigen Besuche im Artikel „Richard Wagner chez lui“.

Eine angenehme Überraschung war für mich die Entdeckung einiger polnischen Namen unter „les voyageurs“: Maria Kalergis-Mouchanoff (Pianistin und Mäzenin der Künstler), Bildhauer Cyprien Godebski, der Graf Aleksander Fredro (Dramatiker, als „polnischer Molière“ bezeichnet) und Prinz Alfred Lubomirski, die alle die „Rheingold“–Generalprobe sahen. Es gibt auch einen zeitgenössischen Namen, nämlich Professor Michał Mrozowicki von der Universität Danzig, dessen Arbeit zum Thema „Rezeption der Schöpfung Richard Wagners in Frankreich“ Roger nutzte.

Nachdem ich „Les Voyageurs de l’Or du Rhin“ gelesen habe, ist mein Bild von Richard Wagner noch voller Widersprüche und seine Welt noch faszinierender. Ich empfehle dieses Buch jedem, der sich für Wagners Werke interessiert und relativ gut die französische Sprache beherrscht.

Jolanta Lada

Les voyageur de l’Or du Rhin – Luc-Henri Roger, IOCO Buchbesprechung

ioco.de

mars 2021

von Julian Führer

Zum wagnerianischen Basiswissen gehört, dass im Jahr 1876 die ersten Bayreuther Festspiele stattfanden und dass dort Der Ring des Nibelungen uraufgeführt wurde. Wer etwas mehr in die Tiefe geht, findet heraus, dass König Ludwig II. von Bayern bereits 1869 bzw. 1870 Aufführungen von Das Rheingold und Die Walküre in München befohlen hatte. Kaum jemandem dürfte allerdings bewusst sein, dass wir über die Generalprobe des Rheingold 1869 mehr wissen als über die Premiere – und Luc-Henri Roger weiß, welche französischen Gäste in dieser denkwürdigen Probe saßen. Ihnen und vor allem ihrer breiten publizistischen Tätigkeit ist dieses Buch gewidmet. [...] Luc-Henri Roger hat zu den einzelnen Autorinnen und Autoren präzise recherchiert: Wenn ein Artikel eine Reaktion nach sich zieht (wie ein sarkastischer Kommentar zu den Lobeshymnen der Augusta Holmès in Le Figaro ein paar Tage später), wird auch diese abgedruckt. Das vorliegende Buch ist eine mit Fleiß und Enthusiasmus erarbeitete Leistung, die der langen Tradition des französischen Wagnerismus Ehre macht.

Acht Franzosen suchen das Rheingold

Feuilleton Scout

août 2021

"Während ihrer Reise nach München fuhren Mendès und Villiers de l’Isle-Adam nach Tribschen im Vierwaldstättersee, um den Komponisten und seine Geliebte zu treffen, und schrieben in der Presse und in ihrer Korrespondenz farbenfrohe Berichte über ihre Reise und ihren Aufenthalt beim Meister. Auch die Ansichten Richard Wagners und seiner Lebensgefährtin Cosima von Bülow über ihre Besucher und die Ereignisse in München sind uns durch Cosimas Tagebuch überliefert und werden hier ebenfalls noch einmal rekapituliert. Die Korrespondenz der Gräfin Mouchanoff, Wagners Mäzenin und Cosimas Freundin, die im August und September in München weilte, gibt uns die Reaktionen einer großen Dame auf die Ereignisse des Sommers 1869. Roger schreibt ein geschliffenes, elegantes Französisch, so können die Voyageurs de l’Or du Rhin zugleich als literarisches Ereignis betrachtet werden. Dabei ist seine wissenschaftliche Akribie zu bewundern, welche uns u. a. einen Gesamtüberblick über französische Presseartikel und Briefe anlässlich des ungewöhnlichen Ereignisses beschert, wie auch selten gezeigte S/W-Abbildungen von Bühnenbildern von Theodor Pixis, Figurinen von Franz Seitz, Illustrationen aus Zeitungen u. v. m. Eine wunderbare Lektüre für Wagnerianer und alle, die sich für die europäische Kulturgeschichte des neunzehnten Jahrhunderts interessieren."

Stephan Reimertz

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